Pour la rentrée scolaire - Maintenant 15%* de réduction sur TOUTES les chaises et tables pour enfants hjh OFFICE avec le code promotionnel HJH15KIDS !
*Valable uniquement sur les produits hjh OFFICE. Hors articles déjà réduits. Non combinable avec d'autres actions. Période : 08.04. - 21.04.2024

E-sports: Le nouveau phénomène de masse

Le stade est plongé dans le noir, les rangées pleines à craquer et tous les regards sont rivés sur des écrans géants sur lesquels on peut observer les joueurs en gros plan. Ces derniers ne sont pas sur leurs vélos de course et ne portent pas de baskets ou des chaussettes de football. Bien au contraire : les athlètes de e-sports ressemblent plutôt à une équipe pour le call-center de Cologne-Sülz. Ils portent un casque audio, leurs mains s'animent sur un clavier d'ordinateur et une souris, tandis que leurs yeux sont rivés sur l'écran de leur ordinateur.

On se croirait dans un mauvais film. Et on voudrait nous faire croire que c'est un sport ? Le terme exact pour cette catégorie de compétitions est « e-sports », et elle stimule particulièrement la coordination yeux-mains, l'endurance et la rapidité de réaction. Tandis que le Comité olympique allemand est réticent quant à la classification des jeux vidéos en tant que sport, au Brésil, en Corée et en Chine, l'e-sport est reconnu au même titre que le basketball, le tennis ou encore l'athlétisme. Alors qu'au Brésil, les e-sports n'ont pas encore détrôné le football sur l'échelle de la popularité, en Corée, les tournois de jeux vidéos ont dépassé le football il y a bien longtemps déjà. C'est d'ailleurs là que se trouve la majorité des fans qui supportent leurs équipes de jeux vidéos préférés et qui suivent leurs matchs sur des écrans. Mais en Allemagne également, les compétitions sur écran regroupent de plus en plus d'amateurs. Pour ne citer qu'un exemple : dans la Lanxess Arena de Cologne, aura lieu prochainement les « ESL One Cologne 2015 », dans le cadre desquels 16 équipes du monde entier vont s'affronter sur le jeu de stratégie « Counter Strike ». Un coup d'œil sur le prix des tickets permet de se rendre compte à quel point l'engouement pour ce genre de passe-temps a augmenté : un ticket spectateur de base s'élève à 41 euros et il faut compter 217 euros pour un ticket premium. Au total, il y a 250 000 dollars à gagner et la première place rapporte tout de même 100 000 dollars.

À l'heure actuelle, il y a même des joueurs professionnels d'e-sports qui vivent de leur passion : un tournoi de Counter Strike de cette ampleur n'a plus rien à voir avec les tournois dans une cave enfumée d'autrefois, au cours desquels des geeks menaient des combats toute la nuit entourés de montagnes de canettes de boisson énergisante et de cartons de pizza, après avoir laborieusement installé leurs tours d'ordinateur et leurs écrans CRT pendant plusieurs heures. Ces soirées sur réseaux locaux appelées « LAN Party » peuvent être considérées comme l'ancêtre des tournois actuels. Cela fait longtemps que l'on joue un peu partout dans le monde, et tous les types de jeux possibles et imaginables sont disponibles, du jeu de tactique militaire aux simulations de sport. De plus, il n'est plus nécessaire de transporter des kilos de matériels et des caisses remplies de câbles emmêlés. La scène a évolué et la technique s'est modernisée : entretemps, les consoles de jeux, tablettes et autres smartphones ont également été équipés d'une connexion internet sans-fil et sont connectés les uns aux autres par les centres de gaming.

E-sports: À quoi joue-t-on?

Pour être exact, même les matchs de tennis sur la console « Wii » joués dans le salon, les simulations de courses de voiture en mode écran partagé ou les jeux de billards en ligne sur smartphones peuvent être considérés comme des « e-sports ». La condition requise est que le jeu s'effectue en mode multi-joueurs, tandis que la plate-forme peut être une console de jeux, telle que la PlayStation, Xbox ou Wii, ou un ordinateur. On peut jouer seul ou en équipe et les tournois sont répartis dans ces mêmes disciplines. À vrai dire, on parle d'e-sport dès que la pensée sportive entre en jeux. Dans le cadre des tournois, on attend des participants qu'ils maitrisent le jeu en question, bien entendu, qu'ils fassent preuve de grandes capacités de perception spatiale, d'une bonne lecture de jeux, d'une orientation tactique et de bonnes compétences de pensée latérale et d'anticipation.

Son origine remonte aux années cinquante du siècle passé. Lorsque Tic Tac Toe, le jeu de dames et les échecs ont été adaptés à l'ordinateur et que le célèbre « Tennis for Two », devenu un grand classique, signait le début d'une longue série d'adaptions de sport. Les jeux vidéos, que l'on accuse souvent d'être un passe-temps réservé aux personnes socialement inadaptées, timides, renfermées sur elles-mêmes ou encore aux loups solitaires, ont donc pour origine des jeux qui mettaient deux jours en compétition. Les e-sports ont percé dans les années soixante lorsque le premier jeu vidéo populaire dans le monde entier « Pong » est sorti sur le marché, suivi de près par « Spacewar! » et la première compétition au nom ironique « Intergalactic Spacewar Olympics », tout de même organisée à l'université de Standford.

Avec l'apparition des technologies de réseau au milieu des années quatre-vingt-dix et une diffusion continue de l'internet, les compétitions de jeux multi-joueurs sur ordinateur ont connu une forte croissance. Avec l'arrivée des Personal Computer (PC) dans les ménages, les LAN-Partys sont devenus de véritables phénomènes de masse. Jusqu'à 2000 joueurs se rassemblaient partout dans des caves, halls ou autres lieux de rassemblement et s'affrontaient. Bien entendu, cette évolution a rapidement mené à la création d'une organisation entre joueurs de jeux vidéos : des associations d'e-sports ont été créées. Il est intéressant de noter que les groupements ne se sont pas faits au sein de pays, mais directement à l'échelle européenne ou pour toute l'Amérique du Nord. La « Electronic Sports League » et la « Clan Base » sont devenues les deux plus grandes ligues européennes.

On pourrait penser que les joueurs en réseau jouent à différentes simulations de sport les uns contre les autres, par exemple au simulateur de football, à un jeu de course ou toute autre adaptation d'un sport. Tant s'en faut ! Très tôt, les jeux multi-joueurs de type First-Person-Shooter ont raflé la part du lion : « Doom » et « Quake » font partie des grands classiques. Leurs scénarios ressemblent plus à de la science-fiction militaire qu'à un sport. Dans « Doom », par exemple, le joueur est dans la peau d'un « Space Marines » et doit se faufiler dans un enchevêtrement de couloirs et guider le personnage dans sa propre perspective à travers différents scénarios. Clou du spectacle: le jouer voit ce que le personnage voit, il partage pour ainsi dire son champ de vision. L'arrière-plan est aussi dérangeant et simpliste que l'objectif du jeu (tuer tous les ennemis). Suite à des expérimentations malchanceuses dans le domaine de la téléportation, l'humanité ouvre accidentellement la porte de l'enfer. S'en suit une invasion de démons que le joueur doit combattre. « Quake » suit un schéma similaire. L'omniprésence de la violence et des scènes d'horreur dans le déroulement du jeu est indiquée aux joueurs par la mention « controversé ».

Au vu des Tactic Shooter actuels, où les représentations imaginaires et infernales ont laissé leur place à des personnages très réalistes qu'il faut tuer, les deux premiers scénarios ne séduisent pour ainsi dire plus personne. Le jeu du moment s'intitule « Counter Strike » et fait l'objet de compétitions partout à travers le monde. D'autres jeux à la mode ne sont autres que StarCraft (Science-Fiction, Stratégie), « Hearthstone » (Fantasy), Fifa 15 (simulation de football) ou League Of Legends (Fantasy). La situation en matière de produits dérivés a également bien évolué au cours de ces dernières années. La plupart des équipes qui prennent part aux tournois sont équipées par leurs sponsors. Voici une chaise de gaming qui est très souvent représentée dans ce genre de tournois.

Incroyable: Premier test de salive contre le dopage

Après les premiers World Cyber Games à Séoul en 2000, la Electronic Sports World Cup a eu lieu trois en plus tard à Poitiers, en France. En 2005, le prix s'élevait déjà à un million de dollars américains pour la finale du CPL World Tour à New York. Pour le CGS en 2007, il s'agissait de 5 millions de dollars américains - les e-sports sont devenus un marché en pleine expansion. Bien entendu, cela vaut également pour le développement des jeux, où l'argent coule à flots, parfois même plus que pour la production d'un blockbuster hollywoodien. Mais qui dit argent, dit tentatives de tricherie. Les organisateurs des « ESL One Cologne » ont affirmé qu'ils allaient procéder à des tests de salive pour lutter contre le dopage dans le cadre du plus grand tournoi de « Counter Strike » d'Allemagne.

Selon le IT News Portal « Golem », les tests seront effectués dans le but de trouver toutes traces de substances illicites comme pour les autres sports : stéroïdes, testostérones et surtout les psychotropes qui peuvent augmenter la concentration. Dans une compétition polonaise à Katowice, un participant canadien a reconnu avoir pris de l'Adderall, un psychotrope qui permet d'augmenter ses performances. Selon « Golem », cette substance agit de la même façon que le Ritalin et est supposée améliorer la concentration. Il est loin l'époque où les palettes de boissons énergisantes faisaient partie intégrante des LAN-Partys.

Chaises de bureau gaming

Copyright © 2024 HJH, Inc. All rights reserved.